le désir de vie m'ennuie,
l'ivresse des moments m'étouffe,
je ne suis ni le bateau ni le rivage
mais la rivière et je mes sens couler malgré moi
vers un immense destin certain qui m'engloutira
et je ne serais plus rivière ni fleuve ni rien
je hais la destinée, la mer, les nuages, la terre,
ce cycle inévitable, je fais du surplace
et n'arrive pas à m'arracher de mon lit,
à m'évaporer vers d'autres cieux,
à me laisser emporter par d'autres vents,
à me laisser dégouliner dans d'autres gueules,
à me laisser boire par d'autres gorges
je voudrais me tranformer en veines
et en sang et marcher et courir et m'enfuir
JLC
quarta-feira, 18 de julho de 2012
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