Dans la lointaine galaxie de Saint-Exupéry
Bien au-delà de la voie lactée
j’ai vu une étoile filer.
J’ai fermé les yeux et fit un vœu.
Je ne sais pas si Dieu, ou une autre bête,
m’a écouté, mais je découvris une jolie petite planète
improbable et désertée,
un bout de caillou volcanique,
incroyable et unique,
une terre mainte et maintes fois foulée,
par le pied de l’homme, mais qu’il ne sut jamais garder,
ou parce qu’il fut aveugle ou parce qu’il ne compris jamais la vrai beauté.
Un peu à tâtons je parcourus valons et collines dévastés,
désarmé par les plaines inondées,
apeuré par les fleuves en furie,
les jardins enfouis, lá oú le soleil ne brille même plus.
Ah, quel gâchis, toutes ces plages blessées
par tant de navires déchus…
Pendant des jours et des jours,
j’ai erré en parlant au vent,
des mots d’espoir et d’amour,
sans savoir s’il y croyait toujours,
ne sachant même pas s’il m’écoutait…
Au bord de la rivière pierre je me suis assis
et j’ai pleuré, jour et nuit.
Dans la roche endurcie,
mes larmes ont creusé, une faille,
de toute petite taille,
et une fleur, de toutes les couleurs,
a poussée. Je ne l’ai pas cueilli, je l’ai juste embrassée.
Et soudain, le ciel a perdu son rouge et la mer s’est calmée.
JLC 180805
terça-feira, 26 de agosto de 2008
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