sebenta de anotações esparsas, pensamentos ociosos, reflexões cadentes, poemas difusos, introspecções de uma filosofia mais ou menos opaca dos meus dias (ou + reminiscências melómanas, translúcidas, intra e extra-sensoriais, erógenas, esquizofrénicas ou obsessivas dos meus dias)
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cahier de notes éparses, pensées oisives, réflexions filantes, poèmes diffus, introspections d'une philosophie plus ou moins opaque de mes journées (ou + de réminiscences mélomanes, translucides, intra-sensorielles et extra-sensorielles, érogènes, schizophrènes ou obsessionnelles de mes journées)

sexta-feira, 12 de fevereiro de 2010

Portugal: le syndicat des journalistes "inquiet" de la multiplication des "pressions"

e syndicat des journalistes portugais s'est dit "inquiet" jeudi face aux "pressions et tentatives de contrôle" de la presse au Portugal, après que plusieurs médias eurent dénoncé des cas de "censure" de la part du gouvernement socialiste.

Dans un communiqué, le syndicat des journalistes dit "voir avec appréhension les pressions et les tentatives de contrôle de l'exercice professionnel du journalisme" au Portugal et appelle les journalistes à "combattre la censure".

Cette déclaration du syndicat fait suite à plusieurs polémiques ayant impliqué ces derniers mois le Premier ministre José Socrates, accusé par des journalistes d'avoir obtenu leur mise à l'écart.

La plus importante affaire, liée à la suppression d'un journal de la télévision privée TVI, avait surgi en pleine campagne des législatives en septembre dernier. Le Premier ministre avait alors été accusé d'avoir obtenu la tête de la présentatrice du journal, Manuela Moura Guedes, avec laquelle il était en conflit ouvert.

La semaine dernière, un autre journaliste, Mario Crespo, présentateur sur la télévision privée SIC, avait lui aussi "dénoncé le désir exprimé par le Premier ministre de le voir éloigner", rappelle le syndicat des journalistes.

Quelques jours plus tard, l'hebdomadaire Sol avait accusé José Socrates, sur la foi d'extraits d'écoutes judiciaires, d'avoir mis en place "un plan pour contrôler les médias".

Ces écoutes, réalisées dans le cadre d'une enquête pour corruption, avaient été classées fin novembre par le ministère public qui avait alors jugé qu'elles ne contenaient "pas d'éléments probatoires qui justifient l'ouverture d'une enquête à l'encontre du Premier ministre".

Au lendemain de leur publication, José Socrates avait dénoncé une "infamie" et critiqué "un journalisme de trou de serrure, qui se base sur des écoutes téléphoniques et des conversations privées".

in Le Monde, 11.02.2010

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