sebenta de anotações esparsas, pensamentos ociosos, reflexões cadentes, poemas difusos, introspecções de uma filosofia mais ou menos opaca dos meus dias (ou + reminiscências melómanas, translúcidas, intra e extra-sensoriais, erógenas, esquizofrénicas ou obsessivas dos meus dias)
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cahier de notes éparses, pensées oisives, réflexions filantes, poèmes diffus, introspections d'une philosophie plus ou moins opaque de mes journées (ou + de réminiscences mélomanes, translucides, intra-sensorielles et extra-sensorielles, érogènes, schizophrènes ou obsessionnelles de mes journées)

terça-feira, 22 de março de 2005

Alunos de Grevenmacher visitam o jornal CONTACTO

Os alunos da turma "TOCM" do Liceu Técnico Joseph Bech de Grevenmacher foram recebidos, com os seus dois professores (os primeiros à direita) pelo Responsável da Redacção do CONTACTO, José Luís Correia (o primeiro à esquerda), aquando da sua visita às instalações do grupo "saint-paul", em Gasperich Foto: Á. Cruz

No quadro da iniciativa "Presse à l'Ecole", a Turma "TOCM" de 10e do Liceu Técnico Joseph Bech de Grevenmacher, acompanhada pelos professores Brigitte Pelé e Charles Bauler, visitou no passado dia 11 de Março de 2003, as instalações do grupo "saint-paul", em Gasperich.

Os jovens tiveram assim a oportunidade de visitar a Redacção do jornal diário "Luxemburger Wort", bem como a Rádio DNR e as rotativas da "imprimerie saint-paul".

Por último, e a especial pedido dos alunos portugueses da turma, passaram ainda pela Redacção do CONTACTO, onde puderam conhecer a equipa e onde o Responsável da Redacção, José Luís Correia, lhes falou brevemente sobre o nosso jornal.

in CONTACTO, 21/03/2003

segunda-feira, 21 de março de 2005

Festival das Migrações 2003


Stand do CONTACTO no Festival das Migrações 2003: (da esq. p/ a dta.) Linda Roehm, hospedeira do stand, Marc Willière, Encarregado de Direcção do CONTACTO, Álvaro Cruz, jornalista no CONTACTO, Jasmine Tintinger, hospedeira do stand, José Luís Correia, Redactor Responsável do CONTACTO, Paula Ferreira, jornalista no CONTACTO, Ana Maria Albuquerque e Maria José Freitas, correspondentes na cidade do Luxemburgo e em Diekirch respectivamente, Miguel Faria de Carvalho, cônsul-geral de Portugal no Luxemburgo, Sílvia Pedrosa, hospedeira do stand, e Luís Santos, correspondente desportivo Foto: M. Dias
in CONTACTO, 21/03/2003

quinta-feira, 17 de março de 2005

Opinion: Intégration d'hier et d'aujourd'hui au Luxembourg


Avec une insistance qui s'est accrue au même rythme que la proportion d'immigrés, le Luxembourg considère avoir réussi l'intégration des étrangers sans conflits sociaux.

Ces «non Luxembourgeois», comme maintenant on préfère les appeler à l'abri du politiquement correct, atteignent aujourd'hui 55% au sein de la population active et 37% de la population totale. Pour ce qui est des Portugais (environ 13% de la population active et 13% de la population globale) pendant longtemps ils ont été les bienvenus tant qu'ils travaillaient et consommaient, mais on préférait qu'ils ne se fassent pas trop remarquer pour le reste, et encore aujourd'hui on insiste pour qu'ils ne mettent pas trop en évidence les problèmes qui existent.

L'appel massif à la main- d'oeuvre portugaise s'est déroulé pendant longtemps sans politique d'accueil, de scolarisation et de logement. Politiques qui d'ailleurs laissent toujours à désirer.

La référence à l'intégration réussie des Italiens sert de justification pour l'absence de politique. Si la population luxembourgeoise ne se rend que peu compte de ce qui se passe dans les coulisses de «son» immigration, de nombreux travailleurs portugais en souffrent au quotidien. En fait, on peut se demander si, dans notre cas, intégration ne veut pas simplement dire «coexistence pacifique» de deux nationalités, cultures juxtaposées, sans contacts réels et au fond une certaine indifférence.

Ce mot «intégration» reste souvent un terme au contenu vide, et dans des domaines essentiels, des déficiences considérables subsistent. Dans la pratique, le système scolaire très sélectif en ce qui concerne les langues ne concède que des possibilités limitées d'ascension sociale aux enfants d'étrangers.

Pendant longtemps certains partis politiques établis se sont efforcés de créer des obstacles au droit de participation politique des étrangers, sous prétexte d'une mise en danger de l'identité nationale, ce qui cause de nombreux débats autour de ce sujet, et une certaine psychose de la part de certains Luxembourgeois de voir «déferler» les Portugais – car c'est bien d'eux surtout qu'il s'agit – dans la vie et les décisions politiques du pays.

Mais autant on peut se demander si certains Luxembourgeois refusent cette possibilité, autant la question se pose de savoir si les Portugais y sont intéressés et finalement, donc, si ce serait un bouleversement si complet et dangereux de la vie politique. Rappelons à ce sujet la faible participation des Portugais dans les dernières élections communales. De nombreuses associations prêtent assistance aux Portugais immigrés et organisent une partie de la vie sociale.

Ces associations sont un point d'attache pour les Portugais, un lieu de rencontre avec les compatriotes et de souvenir du pays natal. Mais il est vrai aussi que les Portugais s'y limitent volontiers. Si c'est – presque seulement – à travers ces associations que se font les contacts avec les Luxembourgeois, le plus souvent les manifestations organisées se limitent à une présence portugaise – chacun fait la fête de son côté. Pour en donner un exemple, pendant longtemps le culte de la Vierge Marie, commun aux deux nationalités, a été fêté séparément. Heureusement l'on remarque que chaque fois plus de Portugais fêtent l'Octave et qu'il y a chaque fois plus de Luxembourgeois qui se joignent au pèlerinage de Notre-Dame de Fatima à Wiltz. Mais l'image que ces deux sociétés et cultures ont l'une de l'autre continue d'être caricaturale et superficielle.

Comment se juger et se comprendre vraiment dans ces conditions, sans parler de la barrière que représente trop souvent la langue? L'intolérance n'est-elle pas fille de l'ignorance? Et dans notre cas, ne s'agit il pas d'indifférence? Le problème est de savoir si au moins il y a une volonté des deux parts de briser cette barrière d'indifférence. Les préjugés et les ressentiments se trouvent des deux côtés.

La première génération d'immigrés portugais, même si la durée de leur séjour s'est considérablement prolongée, beaucoup ne vivaient souvent que dans l'attente de l'occasion de repartir au Portugal et ne pensaient pas devoir faire d'efforts pour s'intégrer en apprenant le français ou le luxembourgeois par exemple: ils ne faisaient que s'adapter à un niveau minimum nécessaire.

De plus, le sentiment d'être défavorisés par rapport aux Luxembourgeois (plus riches, mieux logés, etc.) ne suscitait pas forcément la sympathie vis-à-vis de ceux-ci. Aujourd'hui beaucoup pensent rester ici, même après leur pension, puisque c'est à Luxembourg que leurs enfants ont décidé de vivre et de s'établir.

Étrangement, on retrouve le même comportement des premiers immigrés chez les nouveaux-venus qui arrivent du Portugal en pensant rester «quelque temps» par ici, mais voient souvent, eux aussi, leur séjour se prolonger. Les Luxembourgeois, de leur côté, sont aussi complètement isolés de «ces gens» dont ils ne connaissent pas vraiment la mentalité, et leur nature parfois réservée (et parfois «confortabiliste») ne les pousse pas vraiment aux contacts et à s'enquérir du malheur d'autrui.

Chaque nationalité a donc peur de perdre son identité, et cela peut-être par peur de ce mot d'«intégration», qu'elles assimilent à invasion ou renonciation, selon les cas. Il faut malheureusement constater que cette indifférence est plus hostile que favorable.

Les préjugés sociaux sont trop fortement ancrés pour être ignorés, et les reproches – déjà typiques pour l'immigration – se font entendre toujours plus des deux côtés. Et force est de constater que malheureusement, en 35 ans d'immigration, la situation des immigrés du point de vue social et intégration, a très peu évolué. On constate que les mieux intégrés sont les jeunes d'origine portugaise, encore qu'à la condition qu'ils soient nés ici ou arrivés en très bas âge.

Conclusion, il semblerait donc que la «solution» que l'immigration portugaise représentait pour le Luxembourg il y a 35 ans soit devenue un «problème».

Problème d'intégration surtout, et cela tant du côté portugais que du côté luxembourgeois. Chacun se tourne de son côté. Il est dommage que le Luxembourg qui, grâce à l'immigration, à sa position géographique, à sa situation sociale privilégiée, pourrait profiter de tous ces éléments différents pour bâtir une société multiculturelle, tout en respectant les différentes cultures, ne fasse d'effort visible et profond pour tirer un profit – non plus matériel, mais humain, «spirituel», culturel – de ce mélange si instructif et intéressant de différentes visions du monde, qu'il ne tente pas de le rendre au moins véritablement possible et actif.

En cela, l'effort ne doit pas venir uniquement des gouvernements; il doit venir, en premier lieu, de chaque personne, individuellement, qui vit dans ce pays. L'espoir d'une vraie entente et d'une vraie communication, de contacts spontanés et sans arrière-pensées, réside de ce fait surtout chez les jeunes des deux nationalités qui, espérons-le, sauront avoir l'esprit plus ouvert, plus positivement critique et constructif, plus compréhensif et tolérant que la génération antérieure.

JLCorreia/ECJ
in jornal CONTACTO, 17/03/2000

quinta-feira, 10 de março de 2005


Álvaro Cruz, Claude Ries, Patrick Wollner (Ppetz) e José Luís Correia, 
em plena paginação do CONTACTO, 10/03/2000 Foto: Tessy Hansen


Nas rotativas, Michelangelo Ferraro,
responsável do Layout, e o redactor José Luís Correia  Fotos: A. Matias 



José Luís Correia na Redacção do CONTACTO Foto: M. Dias

in CONTACTO, 20/03/2000

terça-feira, 1 de março de 2005

"Queremos criar um Ministro-Adjunto das Comunidades!", diz Carlos Gonçalves

 Carlos Gonçalves (à direita), entrevistado pelo nosso redactor José Luís Correia Foto: Á. Cruz 

O cabeça-de-lista do Partido Social-Democrata (PSD) pelo Círculo da Europa, Carlos Gonçalves, vai estar esta noite, pelas 20h30, no Foyer Européen, rue Heine, na capital, para a apresentação do Programa do Partido para as Eleições Legislativas do próximo dia 17 de Março, em Portugal.

O CONTACTO teve já oportunidade de falar com Carlos Gonçalves sobre a sua candidatura.

Carlos Gonçalves tem 40 anos, é Técnico de Serviço Social e Cultural em Nogent-sur-Marne (França). É natural de Sarnadas de Rodão (Vila Velha de Rodão, Castelo Branco). Gonçalves é licenciado em Geografia pela Universidade de Paris X e Secretário-Geral Adjunto do Sindicato dos Trabalhadores Consulares e das Missões Diplomáticas no Estrangeiro (STCDE).

Da sua candidatura disse-nos que é uma novidade o facto do PSD apresentar a um lugar de deputado na Assembleia da República um cabeça de lista pela Europa que seja da Emigração.

"Eu sou um quadro político da Emigração, vivo há 20 anos em França, os meus pais são emigrantes, os meus filhos têm as duas nacionalidades. Eu sou alguém que fiz vida e política nas Comunidades. Não quero dizer que eu seja melhor que os outros, mas acho que sendo eu alguém das Comunidades, sou mais sensível a algumas matérias que os outros. Acho que é algo de novo e que vem contrariar tudo o que tem sido feito em Portugal nesta matéria, até pelo meu Partido. Isto é um sinal de querer mudar. É querer ver as Comunidades Portuguesas como um complemento importante para o nosso país" começou por dizer.

CONT.: Pode considerar-se que passou pelo Luxemburgo em campanha? 

Carlos Gonçalves: Eu acho que a campanha se faz pelo trabalho que se teve oportunidade de fazer, durante os últimos tempos. Não vim agora, próximo do acto eleitoral, tentar descobrir quais são os problemas da Comunidade Portuguesa do Luxemburgo. Fizemo-lo atempadamente, já que estabelecemos um programa de trabalho, desde 1999, com o Presidente do meu Partido, de ouvir a estrutura do PSD e a estrutura do Luxemburgo. Viemos várias vezes ao Luxemburgo aquilatar a verdadeira situação da nossa comunidade e, depois, fazer o programa que corresponda não só às necessidades particulares do Luxemburgo, mas no que diz respeito ao conjunto das Comunidades Portuguesas espalhadas pelo Mundo. Acho que temos propostas que são verdadeiras reformas, reformas profundas. Por exemplo, a criação de um Ministro Adjunto das Comunidades, que terá a tutela do apoio às associações portuguesas, o apoio cultural, os Consulados na parte não-diplomática, o Ensino do Português no Estrangeiro, a Comunicação Social.

CONT.: Na sua óptica, quais são os principais problemas das Comunidades Portuguesas no Estrangeiro? 

C. G: O problema das Comunidades Portuguesas é que não temos peso político e tem ficado tudo na mesma, e isto já há muitos anos. O Dr. Durão Barroso e nós achamos que era altura do país virar-se para as Comunidades, perceber que a nossa única matéria prima é o material humano. As Comunidades Portuguesas são 4 milhões de pessoas com um potencial técnico, económico, empresarial e cultural invejável e temos que o aproveitar. O nosso projecto é reformista, queremos alterar tudo isto e damos uma possibilidade aos Portugueses, que aqui estão, de participar cada vez mais na vida política portuguesa, a possibilidade de votar nas Autárquicas e nas Juntas de Freguesia em Portugal, de forma a que os Portugueses tenham mais razões para participar. Estamos com uma situação de poucos recenseados, uma Comunidade pouco participativa no plano cívico. Uns dos grandes culpados de tudo isso somos nós, os políticos, os diferentes governos, os diferentes reponsáveis na área das Comunidades que não responderam às reais necessidades das Comunidades Portuguesas. Verificou-se um afastamento dessas Comunidades em relação ao poder político. Temos que inverter as coisas. O nosso projecto vai permitir aos Portugueses ter alguma pressão e peso político junto da entidade portuguesa que mais contactam, a Câmara Municipal. Há muitos emigrantes que se queixam que o facto de estarem no estrangeiro, o facto de não votarem faz com que muitos autarcas não tomem em consideração os emigrantes.

CONT.: Não acha incompatível votar nas Autárquicas em Portugal e nas "Comunais" no Luxemburgo? E como sensibilizar as Comunidades para isso, quando já há tão poucos Portugueses recenseados e mesmo entre os inscritos nos cadernos eleitorais, são poucos os que vão votar... 

C. G.: Acho que uma coisa pode servir a outra. As pessoas têm que perceber onde é que têm interesses localmente. Em Portugal, quantas autarquias devem o grau de desenvolvimento aos emigrantes? Depois, as decisões que são tomadas nas cúpulas das Câmaras nada têm a ver com os emigrantes. Os emigrantes com a sua participação económica, com investimento local, fazem crescer as suas Freguesias e Concelhos e depois nas decisões da Assembleia Municipal, a política municipal nunca é feita de acordo com os interesses das nossas Comunidades. Temos Câmaras Municpais que devem tudo aos emigrantes, mas não têm nem um só serviço de apoio, de colaboração, de enquadramento em relação às nossas Comunidades. Se os Portugueses entenderem que a participação em Portugal lhes pode trazer ganhos, vão recensear-se no Consulado. O problema da participação cívica tem a ver, muitas vezes, com a consciência que nós temos da importância de participar. O que falta nas Comunidades Portuguesas é razões para ir votar. Não tem havido atractivos, para os Portugueses no estrangeiro, irem votar. Este poderá ser um atractivo importante.

José Luís Correia
(excerto da entrevista publicada no CONTACTO, 01/03/2002)